Le pied sur l’accélérateur du coton
C’est Ahmed Bachir Diop, le directeur de la compagnie qui l’a annoncé fin mai : la Société de développement des fibres du textile (Sodefitex) veut emblaver 30 000 hectares de coton cette saison, soit plus que l’année dernière. Un bon point car la dernière campagne avait vu la récolte chuter à guère plus de 20 000 tonnes, malgré, déjà, l’augmentation des superficies emblavées. Les rendements ont, eux, atteint un niveau moyen de 664 kilogrammes à l’hectare, avec un pic de 1 151 kg dans la région de Kédougou.
Toujours selon l’agence Ecofin, au Bénin, la production de coton a reculé d’un tiers lors de la dernière campagne, à 260 000 tonnes contre 394 000 tonnes un an plus tôt. La principale raison de cette contre-performance serait le manque de pesticides et d’engrais fournis aux producteurs.
à noter que le coton, principal produit d’exportation du pays, fait l’objet d’attentions particulières de la part du nouveau gouvernement béninois. L’Association interprofessionnelle du coton (AIC) a d’ailleurs repris le contrôle du secteur passé dans le giron de l’État en 2012. Le président de la République, Patrice Talon, surnommé parfois le "roi du coton", ambitionne une production minimum de 300 000 tonnes pour cette campagne.
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