Réouverture du marché algérien aux génisses et bovins d’engraissement français
C’est une bonne nouvelle pour les éleveurs français, mais aussi pour la filière bovine en Algérie. Cette réouverture du marché algérien aux génisses françaises aidera à reconstituer un cheptel laitier algérien qui en a bien besoin. Explications.
Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural algérien a annoncé la réouverture du marché des génisses et bovins d’engraissement aux exportations françaises, après plus d’un an de suspension. Cette fermeture avait été décidée en décembre 2020 par les autorités algériennes, suite à la crise sanitaire de la Covid-19 qui avait empêché d’effectuer l’agréage des animaux importés.
La réouverture de ce marché aux exportateurs français permettra aux entreprises de l’Hexagone de répondre aux besoins du marché algérien en bovins vivants destinés à la production de viande et de contribuer à la reconstitution d’une filière laitière en Algérie.
Si le ministre français de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, s’est félicité de cette « excellente nouvelle », le ministère algérien a, lui, précisé les nouvelles modalités et règles auxquelles les exportations françaises seront soumises. Il a décliné trois cahiers des charges :
- s’agissant des génisses destinées à la production laitière : les conditions fixées sont un âge compris entre 18 et 42 mois et un poids minimum de 480 kg. L’exigence de pedigree « dûment rempli, délivré par un organisme officiel reconnu de la sélection de la race pure dans le pays d’origine » est réaffirmée ;
- s'agissant des bovins d'engraissement destinés à la production de viande rouge : l’âge maximum est de 14 mois et le poids maximum est de 450 kg, après une période de transition de janvier à mars 2022 durant laquelle l’âge maximum est de 18 mois sans indication de poids ;
- s’agissant des vêles de race mixte : non gestantes et destinées à l’insémination artificielle, leur âge doit être de 12 à 18 mois, avec un poids minimal compris entre 150 kg et 200 kg.
À Paris, le ministère de l’Agriculture précise que les représentants de la filière bovine française se sont « engagés, avec l’appui de l’État, à respecter strictement les conditions énoncées » par les autorités algériennes.
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