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Maroc

Zlecaf : les exportateurs marocains préparent leur feuille de route

Publié le 14/07/2023 - 10:00
M. Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce du Maroc, au séminaire organisé par l'Asmex à Casablanca. Photo : DR

À Casablanca, le 12 juillet 2023, l'Association marocaine des exportateurs (Asmex), en partenariat avec le ministère du Transport et de la Logistique et le ministère de l'Industrie et du Commerce, a organisé un séminaire en vue soutenir les exportateurs et le secteur privé. 

Le séminaire s'est tenu au Four Seasons Hotel Casablanca et a été marqué par la participation active de M. Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce, et M. Mohammed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique du Maroc.

En effet, l'engagement du gouvernement marocain à soutenir les exportateurs et le secteur privé pour créer un environnement favorable au développement des échanges commerciaux avec le reste du continent africain ne fait aucun doute. Cependant, comme n’ont pas manqué de le souligner le ministre du Commerce et les intervenants de cette conférence, des défis réels sont encore à relever pour hisser le taux du commerce intra-africain au niveau des autres espaces commerciaux régionaux. C’est pourquoi, l’Asmex, par la voix de son président Hassan Sentissi El Idrissi, souligne aussi « l’urgence de développer des corridors logistiques pour relier les ports marocains vers des hubs régionaux en Afrique ».

En effet, d’après la Banque africaine de développement, les échanges intra-africains sont estimés actuellement à près de 16 %, alors qu’ils représentent plus de 60 % sur les continents asiatique et européen. Pour l’Afrique, au-delà du démantèlement des droits de douane, ce sont les barrières non tarifaires, la mise à niveau des infrastructures de transport et logistique, ou encore le volet sécuritaire qui sont à résoudre pour réduire les coûts et fluidifier les échanges commerciaux entre pays africains. 

S’il est vrai que l’offre exportable marocaine, y compris en produits agroalimentaires, a su trouver ses marchés à l’international, les échanges entre le Maroc et le reste de l’Afrique nécessitent aussi le développement d’une offre spécifique, pour massifier les flux commerciaux et aboutir à un codéveloppement bénéfique pour tous les pays du continent.

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