Le Sommet de l’Élevage annulé

Il fallait s’y attendre ! Les organisateurs du Sommet de l’Élevage ont annoncé vendredi 28 août l’annulation de leur Salon 2020. Cette 29^e édition devait se tenir du 7 au 9 octobre à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme (France). En cause, bien sûr, la crise du coronavirus. 

Ce 28 août, la préfecture du Puy-de-Dôme, dans le Centre de la France, vient d’informer les organisateurs du Sommet de l’Élevage qu’au vu de l’évolution sanitaire défavorable, elle « ne peut répondre positivement à la demande de dérogation du seuil des 5 000 personnes admises simultanément sur un événement ». Cette règle a été fixée lors de l’annonce du premier ministre le 11 août dernier.

C’est donc la mort dans l’âme que les organisateurs du Salon auvergnat sont contraints d’annuler la 29^e édition du Sommet de l’Élevage prévue initialement les 7, 8 et 9 octobre. En effet, ils ne pourront pas accueillir les 30 000 visiteurs par jour nécessaires à la réussite de l’événement. « C’est avec beaucoup de regrets que nous nous résignons à prendre cette décision importante », commente-t-on chez les organisateurs de ce Salon phare pour l’élevage en France et à l’international. Beaucoup de professionnels africains visitent traditionnellement ce Salon et ces 1 400 exposants. 

Les organisateurs tiennent à remercier l’ensemble des exposants qui, comme eux, « ont cru jusqu’à ce jour que le Sommet de l’Élevage aurait pu être un événement retenu par les pouvoirs publics pour participer à la relance économique de notre pays ». Le Sommet remercie aussi ses partenaires et visiteurs « pour leur compréhension et leur soutien à un moment où la solidarité et la responsabilité de chacun sont primordiales ».

L’équipe organisatrice va désormais se concentrer sur une édition « très spéciale du Sommet 2021 ». D’abord, ce sera le 30^e anniversaire du Salon. Ensuite, celui-ci est annoncé pour quatre jours – du 5 au 8 octobre – au lieu de trois habituellement. Enfin, un nouveau hall en dur de 10 000 m² devrait être inauguré pour l’occasion. Enfin, tout cela si le Covid-19 ne refait pas des siennes d’ici-là.