La première usine de transformation de tomates aux normes communautaires

Le capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, a présidé la cérémonie de la pose de la première pierre de l’usine de transformation de la tomate, le samedi 23 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso. Cette usine attendue dans six mois est le fruit de l’entreprenariat communautaire.

C’est une bonne nouvelle pour le Burkina Faso, pays des hommes intègres. Les citoyens s’unissent pour financer la construction d’une usine aux normes internationales pour le bonheur des populations. Grâce à l’entreprenariat communautaire, les Burkinabès de l’intérieur et de l’extérieur ont décidé de financer la construction d’une usine de transformation de tomate.

1 000 emplois directs et 5 000 emplois indirects

Avec un coût prévisionnel de 5 milliards de Francs CFA, l’usine aura une capacité de production de 5 tonnes par heure et permettra la création de 1 000 emplois directs et 5 000 emplois indirects au profit des femmes et des jeunes. Cette usine sera bâtie sur une superficie de près de trois hectares. Une fois la construction terminée, l’usine permettra d’obtenir un produit fini de concentré de tomates qui pourra être commercialisé au Burkina Faso et dans d’autres pays.

Encourager la création d’entreprises communautaires

Fruit de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire, cette usine de transformation de tomate est attendue dans six mois dans la ville de Bobo-Dioulasso, la capitale économique du Burkina Faso. Cette initiative a été lancée par le président du Burkina Faso en juin 2023 avec pour objectif de mobiliser 300 milliards de F CFA. Elle s’inscrit dans le cadre de la vision des autorités de la transition qui souhaitent valoriser les acquis nationaux tout en produisant de la richesse sur place. Une initiative de souveraineté économique insufflée par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition. On rappelle que le programme d’entrepreneuriat communautaire se base sur un nouveau modèle économique dont le financement est assuré par la population burkinabè. L’idée est d’encourager les Burkinabès de l’intérieur, comme de la diaspora, de prendre une part active dans la construction du pays et de limiter ainsi les exportations annuelles.