La filière avicole ivoirienne fait appel aux investisseurs français
250 milliards de francs et 250000 emplois : voilà ce que pèse la filière avicole ivoirienne. C’est ce qu’a rappelé hier Sylvain Gotta, vice-président de l’Ipravi, l’interprofession avicole ivoirienne, lors de l’introduction des Rencontres avicoles franco-ivoiriennes qui se tenaient au Salon des ressources animales et halieutiques Sara qui se tient jusqu’au dimanche 26 novembre à Abidjan.
Sylvain Gotta, qui est aussi le directeur général de la Société ivoirienne de productions animale Sipra, a aussi souligné les bons résultats d’une filière qui « a valeur d’exemple pour les autres filières du pays ». Les objectifs du plan stratégique de renforcement de l’aviculture (PSRA), qui court jusqu’en 2021, sont déjà dépassés. Ainsi, la consommation de viande de volaille atteint déjà 2,1 kg/habitant alors que la PSRA visait 2 kg en 2021, et celle des œufs atteint 67 œufs par habitant alors que le plan visait 56 œufs.
Si la filière avicole est une belle opportunité pour les entreprises étrangères, elle manque toutefois de modernisation. « Nous avons encore un déficit criard en matière de technicité, a rappelé le Dr Zoumana Méité, directeur de cabinet du ministre de l’Élevage Kobenan Kouassi Adjouamani, lors de ces Rencontres co-organisées par l’Ipravi et l’Adepta et qui ont réuni près de 200 aviculteurs. Je lance donc un appel aux opérateurs économiques français pour nous aider à moderniser nos circuits de production pour faire baisser la pénibilité du travail et faire revenir les jeunes et les femmes vers cette production. »
Sûr que les dix sociétés françaises spécialisées dans l’aviculture présentes au Sara auront entendu le message et sauront faire profiter les éleveurs ivoiriens de leurs expertises techniques.
Ajouter un commentaire
Pour ajouter un commentaire, identifiez-vous ou créez un compte.